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La dérive des algorithmes

écran vert à la Matrix

Parler des algorithmes revient à évoquer la préhistoire de l’informatique car tout part de là finalement.

Les algorithmes, c’est quoi ?


Selon le Larousse (et pas Wikipédia ?) un algorithme est un « un ensemble de règles opératoires dont l’application permet de résoudre un problème énoncé au moyen d’un nombre fini d’opérations. Un algorithme peut être traduit, grâce à un langage de programmation, en un programme exécutable par un ordinateur. »

Quels enjeux pour les algorithmes ?

Dès le 19ème siècle et les premiers d’entre eux, les algorithmes ont pu permettre de créer par un développeur même débutant les programmes pouvant être exécutés par tel ou tel ordinateur.

Aujourd’hui avec l’intelligence artificielle, nous sommes face à un abîme potentiel qui n’aurait jamais été imaginé par la pionnière de l’informatique Ada Lovelace, fille de Lord Byron.

Qu’est-ce qui pourrait empêcher un développeur de créer des algorithmes capables de dépasser chaque être humain dans la moindre de ses exécutions ?
Plus grand-chose, en fait.

Exemples et cas d’usages ?

Imaginons un développeur revanchard, solitaire, pouvant en vouloir à telle à telle personne. Imaginons-le devant son ordinateur en train de créer un programme de GPS par exemple, une application comme Waze.

Il faudra bien au-delà des données géographiques récupérées par les voitures qui sont essentielles au bon fonctionnement de l’ensemble, que des algorithmes sur toutes les fonctionnalités que nous connaissons soient créés.

Ainsi on verra que, sans éthique personnelle, un sachant ne pourra pas développer une application car dans le cadre de Waze, il sera bien facile de décaler d’un petit degré une quelconque destination pouvant induire en erreur les utilisateurs et les envoyer potentiellement dans des murs ou un ravin.

Bref un développeur a un pouvoir. Certains sont (et c’est une majorité) des personnes honnêtes qui souhaitent juste voir que leurs programmes fonctionnent d’une part mais aussi soient utilisés d’autre part.

Ces dérives peuvent aussi aller dans la récolte de données. Parfois voulues car faites dans un cadre légal qui est respecté, mais certaines données récupérées permettent de créer, malgré nous, des exploitations qui nous dépassent.

Facebook, en direct ou via ses applications tierces permises sur la plateforme, est une illustration de ces dérives. Tout va être possible comme par exemple se faire “voler” des données pour une exploitation précise (comme l’élection américaine en 2016) ou bien se faire exploiter à son insu pour arriver à un centre d’intérêt évoqué quelques instants plus tôt dans telle ou telle conversation sur WhatsApp.

Et pour aller plus loin ?


La dérive des algorithmes doit donc être traitée avec la plus haute importance, car au-delà de l’éthique (qui pourrait faire l’objet d’un conseil scientifique), des données seront exploitées en permanence par des robots algorithmés développés qui pourront peut-être devenir des représentants non désirés dans notre quotidien.

C’est donc à chacun d’entre nous de localiser ses moindres doutes sur tel ou tel programme ou application ou système. Ensuite et seulement avec cet argument, le monde en sortira gagnant.

Photo by Markus Spiske on Unsplash

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