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Et demain, vous ferez quoi vous ?

Nous y sommes ! Lundi 11 mai, J1 du dé-confinement !
Nous l’avons espéré, redouté aussi pour certain.e.s.

Car si nous avons appris en peu de temps à conjuguer ce verbe, légèrement « barbare », au présent et au futur, le temps d’hier, celui du confinement, a déjà permis d’installer de nouvelles routines.
Certain.e.s d’entre nous, d’entre vous, ont été malmené.e.s au cours de ces deux derniers mois, ont souffert, ont été obligés de vivre « autrement » aussi, et n’ont pas eu d’autre choix que d’assumer des tâches et des rôles qui n’étaient pas de prime abord les leurs. En les cumulant avec une vie de « télétravailleur », voire de travail à l’extérieur tout court.

La perspective de sortir, librement ou presque, sans attestation de déplacement dans ce fameux rayon de 100 km à vol d’oiseau va t’elle vous/nous donner des ailes pour d’abord reprendre le chemin vers votre/notre lieu « habituel » de travail puisque c’est essentiellement de cela qu’il s’agit ? Tous les parents d’enfants en âge scolaire n’ont pas exprimé les mêmes souhaits, tout.e.s celles et ceux qui, pour retourner sur leur lieu de travail, n’ont pas d’autre choix que de prendre des transports en commun vivent un dilemme avéré.

Et, dans le même temps, les soignant.e.s mobilisé.e.s depuis le premier jour aspirent à une pause bienvenue et essentielle. Et probablement aussi, avec elles et eux, tout.e.s celles qui ont « tenu » la France, qui nous ont permis de nous nourrir, d’être livré.e.s, de nous déplacer quand cela était nécessaire, de trouver des lieux propres, d’assurer une « continuité de service ». Ce sont elles et eux, les invisibles qui doivent être reconnu.e.s et valorisé.e.s, félicité.e.s pour leurs engagements. Et nous pensons en l’occurence aussi tout particulièrement aux millions de femmes qui commencent tout juste à être remerciées alors que leur part dans les métiers mobilisés dans la lutte contre le Coronavirus représentent de 50 à 99 % pour des salaires souvent moindres ! (source Ministère du travail).

Après avoir été obligés de ré-inventer nos habitudes, beaucoup ont hâte de reprendre « le cours normal de la vie » … qui, clairement, n’est pas encore pour aujourd’hui ni même pour demain.
D’autres préfèrent rester dans une prudence de bon aloi, et attendent de « voir venir ». Certain.e.s restent confiné.e.s dans leurs peurs réelles ou imaginées.
Entre les trois attitudes, la palette d’actions est large et il est probable que les tâtonnements, les aller/retours seront nombreux.

Mais vous ? Mais nous ? Qu’allez vous faire aujourd’hui ? Et que souhaitez vous faire demain ? Quels sont vos rêves ?

Où votre  premier pas «dehors » va t’il vous mener ? Quelle va être votre première action  à la sortie de votre nid ? Tournée vers vos propres besoins ou vers ceux de vos proches ? Qu’allez vous faire ? Satisfaire un besoin immédiat ou privilégier une envie particulière voire exceptionnelle ? Comment ? Pourquoi ? Dans quel état d’esprit êtes vous ?

Et  puis, votre rêve à vous pour demain c’est quoi ?  Où vous embarque t’il ? Pourra t’il se concrétiser ? Quand ? Saurez-vous le savourer ?

Demain est aujourd’hui !

D’aucun.e.s  et parmi elles et eux un grand nombre de chercheur.e.s, scientifiques, sociologues, philosophes, économistes et même Prix Nobel parlent de « monde d’après », du « monde de demain » , « d’après demain », du « monde futur », de non-retour à l’anormal »,  « de jour d’après », voire même de « grand soir », alors que certain.e.s pensent que le « normal » d’hier va revenir à grand galop, confrontés que nous serons à une réalité économique qui s’annonce pour le moins compliquée avec des acteur.e.s mondiaux pas toujours bien intentionné.e.s et des enjeux éthiques, sociaux, technologiques, financiers, faramineux.

Et ces propos n’obèrent bien sûr pas les dramatiques conséquences individuelles et collectives d’une crise sanitaire qui nous a tou.te.s sidéré.e.s, qui a aussi mis à terre un nombre trop important de plus faibles. C’est aussi sans compter ce que les inégalités sociales vont révéler au grand jour, avec encore plus d’acuité : la faim que nos jeunes étudiant.e.s sans revenus ont connu et risquent de connaître encore, l’urgence de besoins primaires à satisfaire pour les personnes migrant.e.s, les « sans-abris » et les familles les plus pauvres, les violences conjugales qui ont sans aucun doute sensiblement augmenté dans le silence le plus noir. Toutes celles et ceux qui déjà survivaient hier ont traversé de façon aigüe ces deux longs mois et vont avoir besoin de tout notre soutien.
Alors que pendant ce temps, nous étions, pour certain.e.s, occupé.e.s à travailler, réfléchir, partager, échanger, et même vivre une pause en se mettant au diapason de la planète empêchée de tourner. En redécouvrant des activités simples, créatrices de liens, une forme de solidarité et d’entraide que nous avions laissée « aller ». En observant la nature retrouver peu à peu ses droits.

Cet inventaire n’est pas encore complètement fait ! Nous sommes nombreux à imaginer, espérer, vouloir une résilience en espérant que la crise sans commune mesure que nous vivons apportera aussi son lot d’opportunités pour faire le changement.

Et nous naviguons déjà entre rêve et réalité, entre utopie et dystopie, entre pragmatisme et pessimisme, entre des besoins primaires et l’envie, peut-être légitime, de préserver quelques « zones de confort » en dépit de tout, même si elles sont contraires à ce qu’il conviendrait de faire : les injonctions diverses et variées vont être légions et rester aligner avec ses choix individuels va être  déterminant pour chacun.e mais aussi pour le « commun » à créer ensemble.

Hier est un temps révolu … ou pas !

Parce que, au fond de nous, nous le savions, même si nous n’avions pas toujours envie de le voir, le bateau « terre » tangue, comme ivre, depuis  longtemps. L’emballement était à son comble avant l’arrêt brutal sifflé par ce virus, partout ou presque dans le monde.
La décennie qui vient de commencer est de l’avis de beaucoup celle de la « dernière chance ». La planète avait besoin d’une vraie pause dans cette course au temps, un virus la lui a offerte. Stoppée net dans cette folle course qui l’emmenait droit à sa perte, le virus a paradoxalement et violemment permis une prise de conscience mondiale, à tous les étages, enclenchant  un nécessaire et gigantesque up grade, nous laissons voir peut-être même un «reset ».
Beaucoup l’espère, l’appelle de leurs voeux, certains le feront. D’autres reprendront le cours de leur vie, plus fort, plus vite.

Certains et non des moindres l’ont dit il y a bien longtemps,  d’autres ont aussi cherché à faire concrètement bouger les choses, sans être encore suffisamment entendu.e.s, nombreux sont celles et ceux monté.e.s à bord tout récemment.  Cette fameuse transition, ce green deal, ces entreprises engagées avec leurs dirigeants de longue date et celles qui surfent sur la vague du « washing », social ou green, celles qui rejoignent le mouvement parce que – enfin convaincues – sont passées à l’action et ont aussi mis en place des actes solidaires. 
Une solidarité décuplée à l’échelle individuelle s’est parallèlement révélée, même si deci-delà des comportements régressifs, rappelant les belles heures de la collaboration de notre dernière guerre mondiale, ont tenté d’émerger.
Alors maintenant, parce que c’est de maintenant qu’il s’agit ? Stop ou encore ?

« Faire demain »  c’est maintenant, et c‘est aujourd’hui que cela commence !

Parce que nous avons le choix, celui de faire, celui d’agir, chacun.e à son échelle. Ce qui importe c’est à la fois une vision systémique et au-delà des prises de parole, toujours plus nombreuses, il est déterminant de « poser » des actes. D’aligner nos comportements, de revoir nos priorités à l’aune d’un autre système. Et de les tenir dans la durée, ce qui est souvent une gageure.

Un monde « post » plus juste, plus green et plus résilient est appelé par tous … ou presque. Il va nous falloir veiller à l’entre-soi, pour mettre le  curseur sur le plus petit dénominateur commun en portant toute notre attention à ceux qui économiquement fragiles ou exclus depuis longtemps  sortent exsangues de cette période.

Quelques « people de tous poils » après avoir été dans le « yaquafoquon » en bons donneur.e.s de leçons (« faites ce que je dis, pas ce que je fais ») vous l’aurez certainement remarqué tout comme nous, ont signé voir même rédigé des « appels » … avant de continuer à faire l’inverse de ce qu’elles et ils prônent, pensant sans doute être au-dessus du lot. Ce faisant, elles et ils ont perdu toute légitimité et se sont durablement « cramé.e.s » aux yeux des faiseur.e.s !

Créer des coalitions pour permettre au bien commun de se développer.

Cette conscience collective exacerbée dans les annonces, dans les envies exprimées, dans les actions concrètes d’entraide qui ont vu le jour, va t’elle donner lieu à des modifications de comportements réellement utiles au changement ?

Engager les collectifs à créer des coalitions dans toutes les strates du pays pour agir, hacker littéralement les sphères du pouvoir, jouer une infiltration intelligente et bienvenue, travailler en concertation, oui c’est possible, oui c’est souhaitable.

Le « Manifeste pour refonder le progrès », lancé pour les dix ans de leur Parlement par les Entrepreneurs d’avenir… en janvier 2020 (qui avait  comme thème central « Humanisons le progrès » le proposait. Leur « appel à une finance de progrès social et environnemental ») ouvre des pistes.  Les soixante-dix  organisations qui invitent à signer un « Appel commun à la reconstruction » pour assurer une reconstruction écologique et sociale de notre société également. Tout comme le collectif qui lance un « Appel pour une coordination immédiate entre sciences et société ». L’idée sous-tendue par toutes ces démarches est tout à la fois permettre aux forces vives de « se redresser, dans le sens du bien commun et de la durabilité », intitulé d’une autre tribune.
Ce qui fera sans doute la différence et créera les conditions de réussir, ce sera la capacité de tout.e.s à collaborer vraiment ensemble, faisant fi de leurs idéologies respectives, voire de leurs egos pour concrètement mettre en œuvre les conditions de réussite de cette indispensable reconstruction, que l’on peut aussi nommer transition, renaissance et de tant d’autres termes qui ne pourront de toute évidence pas rester lettre morte.
L’agilité va être au rendez-vous. Elle est l’une des clés de la confiance pour redémarrer sans faire crédit à l’humanité.

Dans cette action collective pour panser et repenser notre monde, au-delà des maux et des mots, c’est aussi ce que chacun.e peut faire dans son environnement immédiat pour concrètement contribuer à son niveau. C’est une action de petits pas qui mènent au chemin.

L’action  « pas à pas » est le chemin de la trajectoire individuelle pour le collectif.

Quelle est notre responsabilité individuelle dans la responsabilité collective ?
Comment vient-elle impacter profondément notre mode de vie, nos déplacements et notre consommation ?
Comment décidons nous de mobiliser différemment nos ressources ?
Que décidons nous de faire chacun.e. à notre échelle ?
Au quotidien, comment participer utilement au bien commun ?
S’agit t’il de rejoindre une « task force » citoyenne ?
De participer à ou de fédérer toutes les initiatives citoyennes positives ?

Pour se mettre en mouvement, l’intention est un booster, nos choix en sont le moteur, nos comportements les freins ou accélérateurs.
Faire « autrement » est-il possible pour tout un.e chacun.e. ?
Comment faire notre part, celle du colibri ?
De quelles « ressources » avons nous besoin pour cela ?
Par exemple quelle conscience avons nous de notre impact individuel sur la bio-diversité qui peut garantir la vie de notre espèce humaine ?
Notre  exposition au risque, notre vulnérabilité ainsi révélée peut-elle devenir une force agissante pour modifier en profondeur nos comportements individuels, notre manière de consommer ?
Concrètement, qu’est ce que vous/nous allez faire aujourd’hui ? Demain ? Après-demain ?

Effort et relation au temps
Construire le futur plus équilibré et durable que celui qui nous était promis avant le début de la crise sanitaire va nous demander plus d’efforts et de temps.
Nous pouvons le faire en diminuant nos routines du « toujours plus » qui accélèrent le temps jusqu’à l’implosion de nos systèmes nerveux et la perte de sens.
En ralentissant pour fixer de nouvelles priorités nous pouvons améliorer notre qualité de vie : faire moins ou autant mais mieux et pour un meilleur.

Voici quelques axes de réflexion / action pour commencer à « avancer » sur le chemin :   
• rechercher activement l’information utile et de qualité suffisante pour prendre des décisions dans tous les domaines (sur ce que nous achetons, sur l’impact de nos actions, sur ce qui nous est dit)
• exprimer explicitement et ouvertement notre besoin de transparence, en premier lieu au niveau local et régional
• se regrouper en collectifs pour des actions ciblées car seul.e.s, nous  sommes dispersé.e.s et sans force (ceci s’applique aux projets locaux d’équipement du territoire mais aussi aux achats individuels : consommer, c’est influencer un marché et faire un choix ! par exemple, l’acte de consommation courante qui consiste à acheter du raisin qui vient d’Equateur ou refuser de le faire)
• comprendre  l’intérêt et pousser pour le découplage dès la conception des produits pour une économie circulaire réelle et non fantasmée    
• s’aider des outils numériques dont l’adoption par un plus grand nombre a franchi un seuil de développement lors du confinement
• réapprendre à raisonner, à débattre et à reprendre la parole pour agir autrement que guidé par la colère
• agir de façon durable dans le temps en alignant nos valeurs et nos actes.
• continuer à y réfléchir 🙂

Se rétrécir ou se grandir, nous avons le choix !

Nous avons le choix d’agir en conscience et en confiance dans toutes les petites et grandes actions de notre vie de tous les jours. Pour vivre. Pour être étonné.e.s plutôt que paralysé.e.s par l’incertitude. Pour nous relier au monde, pour en être partie-prenante, partie-agissante.

Nous avons le choix de consommer, moins, mieux, de nous engager, de faire, d’accepter ou de refuser des pratiques, des usages, des décisions.  C’est notre liberté d’agir en conscience qui va être déterminante. Pour notre part, notre choix est fait, en toute humilité.

Et si nous faisons tou.te.s ensemble en sorte que la belle formule qui a fleuri ces dernières semaines « prendre soin » de toi, de vous, de vos proches » devienne un guide de notre action pour réinventer un nouveau rapport à l’autre, où le lien social deviendrait le terreau d’une économie plus humaine et plus responsable, que nous, Entrepreneurs d’avenir, appelons de nos vœux depuis 2009.

Liens vers les références citées : 

Infirmières, soignantes, caissières : « C’est une bande de femmes qui fait tenir la société »
https://www.lemonde.fr/planete/article/2020/05/08/aides-soignantes-caissieres-enseignantes-a-la-rencontre-de-femmes-en-premiere-ligne-dans-la-crise_6039079_3244.html
Nous ne serons plus jamais les bonnes petites soldates de vos guerres
https://www.liberation.fr/debats/2020/05/08/nous-ne-serons-plus-jamais-les-bonnes-petites-soldates-de-vos-guerres_1787685
Un thread de l’Association Française du Féminisme sur l’engagement des femmes et leur rôle dans l’épidémie ou comment pointer et faire réfléchir avec humour sur le rôle prépondérant des femmes en première ligne https://twitter.com/FeminismeAsso/status/1259464876210167814?s=20
Un zoom sur la tribune du Monde signée des « People » paru dans Novethic https://www.novethic.fr/actualite/social/droits-humains/isr-rse/guillotine2020-menace-sur-les-celebrites-148582.html
Manifeste pour refonder le progrès, lancé pour les 10 ans du Parlement des Entrepreneurs d’avenir les 22 et 23 janvier 2020 qui avait  comme thème central « Humanisons le progrès» http://www.entrepreneursdavenir.com/signez-manifeste-pour-refonder-progres/
Appel à une finance de progrès social et environnemental https://www.entrepreneursdavenir.com/signez-appel-finance-progres-social-environnemental/
70 organisations invitent à signer un Appel commun à la reconstruction pour assurer une reconstruction écologique et sociale de notre société https://www.appel-commun-reconstruction.org/
« Appel pour une coordination immédiate entre sciences et société » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/07/covid-19-appel-pour-une-coordination-immediate-entre-sciences-et-societe_6038903_3232.html
Se redresser, dans le sens du bien commun et de la durabilité https://www.latribune.fr/opinions/tribunes/se-redresser-dans-le-sens-du-bien-commun-et-de-la-durabilite-847106.html
Consultation du collectif #LeJourdAprès  https://lejourdapres.parlement-ouvert.fr/
Le monde d’après : « Il est temps de ne pas reprendre comme avant » https://www.lemonde.fr/idees/article/2020/05/07/le-monde-d-apres-il-est-temps-de-ne-pas-reprendre-comme-avant_6038917_3232.html
Charte des Entrepreneurs d’avenir rédigée en 2009 http://www.entrepreneursdavenir.com/entrepreneurs-davenir-charte-de-valeurs/

Les réactions suite au tweet d’avant émission https://twitter.com/PPC/status/1258711313867513858

Illustration Philippe-Élie Kassabi

Coryne Nicq

@CoryneNicq

? RegardOblique • Chasseuse de signaux faibles • Audit d’identité et conseil stratégique des entreprises et organisations • directeur.e de communication • associée UMANAO • administrateur.e indépendant.e • co-fondatrice du mouvement des Entrepreneurs d’avenir •
co-fondatrice #i4Emploi • etc.
En deux mots : slasheuse et engagée

Comité édito #deLaRoom #BonjourPPC

Linkedin.com/in/corynenicq

Jérôme Jubelin

@UMANAO_exp

Président d’UMANAO®, éditeur du dispositif éthique innovant UMANAO EXPERIENCE® , fruit de recherche et développement en sciences cognitives comportementales sur la capitalisation d’expérience chez l’humain pour développer ses mécanismes d’adaptation, soit en situation professionnelle, soit en situation d’inclusion #TechForGood.

A titre personnel, mon engagement s’exprime, en plus du digital pour tous, au sein du mouvement des Entrepreneurs d’Avenir et comme président de l’Association Lyonnaise d’Ethique Economique et Sociale. La vocation de l’ALEES est de promouvoir la pratique de l’éthique, véritable discipline de questionnement par rapport à ses valeurs, dans le champ économique et social.

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Linkedin.com/in/jérôme-jubelin

Proposé par
Coryne Nicq

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En deux mots : slasheuse et engagée

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